Soraya lui prit tendrement la main et l'entraîna vers le divan. Elle le fit asseoir et s'installa sur ses cuisses; les bras autour de son cou. Elle l'embrassa alors voracement. - Mon chéri, je pense que le plus beau cadeau que je puisse t'offrir est de ne plus jamais te fatiguer avec ma jalousie maladive. Désormais, je ferai abstraction de moi-même... de mon ego... pour ne penser qu'à toi... qu'à ton bonheur ! La consternation se peignit sur le visage de Jean-Paul. - Allons, allons, Soraya, balbutia-t-il, tu plaisantes ? Tu dois certainement parler dans un langage codé dont toi seule connais les références. J'ai bien peur de n'avoir pas tout à fait saisi le sens de tes paroles. - J'avoue que c'est un peu difficile à comprendre, je dirais même que cela est fort surprenant. Mais, pour être plus claire, je dirais que... je suis... prête à devenir l'amie... intime de ta... maîtresse ! - Quoi ? balbutia Jean-Paul, abasourdi.